Des commandes massives d'avions, des démonstrations aériennes de rêves devenus réalité et une vitrine technologique pour réduire l'impact de l'aviation sur le climat ont ouvert la 54e édition du Salon international de l'aviation et de l'espace, le plus important du genre au monde.
Parmi les 2 500 exposants, Macron s’apprête à rencontrer une partie des 1 130 entreprises françaises exposantes qui ont fait de l’aéronautique et de l’espace le premier contributeur à la balance commerciale de la France (22,7 milliards d’euros en 2022).
Pour soutenir les technologies qui réduisent les traces d’émissions de carbone lors du vol d’un avion, Macron a déjà annoncé vendredi un plan de 2,2 milliards d’euros comprenant le développement de carburants d’aviation durables (SAF), le principal moyen de réduire les émissions de CO2.
Le Salon biennal du Bourget a été surnommé le « salon de la récupération» en raison de la pandémie de covid - 19 qui a entraîné l'épuisement financier de nombreuses compagnies aériennes, des perturbations permanentes dans la chaîne d'approvisionnement des fabricants et forcé l'annulation du salon de Paris 2021.
Les organisateurs du salon, Guillaume faury, patron d’airbus Europe et du Groupement des industries françaises de l’aéronautique et de l’espace (gifas), se réjouissent: « c’est le retour des beaux jours du salon ».
Alors que le trafic aérien mondial devrait retrouver son niveau d'avant l'épidémie, les compagnies aériennes cherchent à renouveler leur flotte avec des avions plus rentables qui consomment moins de carburant et émettent donc moins de CO2, conformément à l'interdiction d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, note l'AFP.
Et avec des commandes complètes d'avions à livrer dans les années à venir, alors que le trafic aérien mondial va doubler, les grands constructeurs d'avions prévoient également une croissance de leur propre volume d'affaires.
Ciltow